le goût d'entreprendre
nouvelles politiques
A la naissance d’un enfant, les femmes réduisent souvent leur taux d’occupation ou renoncent temporairement d'exercer une activité professionnelle. Il faut donc stopper la perte d’une main-d’œuvre féminine qualifiée en facilitant le retour au travail après le congé maternité. En accordant une aide directe aux familles pour l’accueil extra-familial, cela permettra aux deux parents de continuer à travailler sans se ruiner.
La période de fêtes est synonyme de partage, de communion, de trêve et de moments exceptionnels où nous avons envie de partager des mets exceptionnels, dont du foie gras. Ce met traditionnel fait débat depuis de nombreuses années. Faut-il interdire son importation ? J’en débats avec Céline Weber...
La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national a accepté la mise en consultation d’un nouveau projet de loi pour l’accueil extra-familial. Il prévoit entre autres d’aider financièrement les parents dans leur frais de garde. Un projet que je soutiens dans le fond.
Des avancées importantes pour la population, l’agriculture et l’économie !
Lors de cette session d'hiver 2022, hormis l'élection de deux nouveaux membres du Conseil fédéral, de nombreux objets ont été traités par les Chambres. En voici une sélection...
Depuis l’élection de Mme Baume-Schneider au Conseil fédéral, la presse se fait l’écho d’un soi-disant «coup de théâtre fomenté par la droite», oubliant un peu vite les fondamentaux d’une élection au Conseil fédéral. Petit retour en arrière...
La régularisation préventive du loup était au programme de cette session parlementaire. Depuis, deux ans, plus de 800 bêtes sont tuées par le loup, une situation problématique pour les agriculteurs qui retrouvent leurs bêtes mortes ou demi-mortes. Avec une hausse exponentielle de la population de loups, il faut se donner, maintenant, les moyens de gérer, cela.
Au micro de Jérémy Seydoux pour parler des élections de 2023.
Invitée à Forum pour débattre sur la notion de consentement avec Vincent Maître, c'était l'occasion de rappeler que chacun doit s'assurer de l'accord de son/sa partenaire, plutôt que de se contenter d'interpréter sa volonté. Seul, un oui, c'est oui !
Une visite officielle au Sénat français à l’initiative de notre Président du Conseil des États M. Thomas Hefti et avec le CE Charles Juillard, a été l’occasion de contacts bilatéraux privilégiés avec le Président du Sénat M. Gérard Larcher et sa délégation ainsi qu’avec les membres du Groupe d’amitié France-Suisse présidé par le Sénateur M. Bonne.
Présidente de l'Union Suisse des Œnologues, depuis 2019, j’ai eu la chance de m’exprimer dans le reportage « Vins suisses : le prix des médailles ».
Passage : 6 min -7 min
Lors de la session d'automne, le Conseil des Etats a approuvé l'intervention 21.4341Mo. CSEC-N Réaliser le désir d'enfant. Légaliser le don d'ovules pour les couples mariés. Ce texte, que j'avais soumis en tant que motion de commission, a permis de convaincre une majorité du Parlement. C'est une évolution attendue, un pas historique vers plus d'égalité !
Les femmes ne doivent pas être les parents pauvres de la transition numérique. Leur rôle sera déterminant dans ce secteur qui conditionne toujours plus notre quotidien.
Une campagne de votations difficile
La session d’automne s’achève, marquée par une campagne de votations difficile. Au cours des dernières semaines les débats ont été intenses. Le peuple a tranché: en faveur de la réforme AVS 21, contre les injonctions faites aux éleveurs mais également opposé à la suppression d’un impôt.
Après 25 ans de blocage, le peuple a accepté la réforme de l’AVS. Mon commentaire dans le 19h45.
Cette initiative vise à nouveau la paysannerie suisse. Elle n'apporte pas de solutions nouvelles pour le bien-être animal. En rendant l'élevage encore plus contraignant, les initiants espèrent faire diminuer la production et donc la consommation de viande.
Lors de la session d’automne, le Conseil national s’est prononcé sur le projet de loi sur la protection des mineurs dans les secteurs du film et du jeu vidéo. Le projet du Conseil fédéral ne contenait pas l’interdiction des microtransactions, en intégrant les microtransactions dans la loi, il faudrait s’attendre à ce qu’elle soit obsolète au moment de sa mise en œuvre, puisque d’autres fonctionnalités verraient le jour, raison pour laquelle, je n’ai pas soutenu la version du Conseil national, mais la version du Conseil des Etats.
Swiss skills 2022 à Berne. Des milliers de jeunes, dont plus de 4000 élèves du canton de Genève ont pu découvrir les 85 métiers prenant part à ce championnat, fleuron de notre formation professionnelle helvétique. De quoi générer des vocations et assurer la relève. Ici avec la délégation des métiers du bois.
Une première étape a été franchie ! Ce 8 septembre, nous avons pu remettre avec succès l'initiative sur l'imposition individuelle à la Chancellerie d'État, munie de 112'679 signatures valables. Un vrai succès pour toutes les femmes qui se sont mobilisées. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué !
Une réforme structurelle de l'AVS est nécessaire au regard de l'évolution démographique très déséquilibrée. Tous les pays européens connaissent ce phénomène. Il est de notre devoir de répondre à ce défi. Parce que l'avenir n'est pas la continuation du présent, cette réforme pose les bases d'une stabilisation à moyen terme mais également, apporte plus de flexibilité pour combiner travail et retraite.
La pénurie d’énergie est une conjonction d’événements, face à cette situation exceptionnelle, les économies d’énergie sont nécessaires. Chacun doit pouvoir prendre des mesures à titre personnel dans sa manière de consommer au quotidien. En diminuant d’un degré le chauffage, nous arrivons à économiser 5% du besoin énergétique. Il n’y a donc pas besoin d’une injonction du Conseil fédéral, pour que la population adopte les bonnes pratiques.
En 1948, 6,4 personnes cotisaient pour un rentier. Aujourd’hui, elles sont 3,2. En 2050, elles seront deux. Et d’ici à 2030, nous n’aurons plus les moyens de verser les rentes si nous ne réformons pas l’AVS.
L'initiative sur l'élevage intensif ambitionne de mettre fin à l'élevage dit « intensif » et à inscrire dans la Constitution fédérale la notion de dignité animale dans le domaine de la garde d'animaux de rentes. Pour ce faire, elle prévoit d’imposer les exigences du Cahier des charges 2018 de Bio Suisse et demande que la Confédération édicte des dispositions pour appliquer ce nouvel article constitutionnel aux importations d'animaux et de produits d'origine animale à des fins alimentaires. Tant le Conseil fédéral que le Parlement la rejette. En Suisse, l’élevage dit « intensif » est déjà interdit et les paysans-éleveurs sont soucieux du bien-être de leurs bêtes.
Le premier pilier fait face à des difficultés chroniques.
En cause, l’évolution démographique et la non-adaptation du modèle depuis 25 ans. Les paramètres démographiques et sociaux se sont passablement détériorés depuis la dernière révision : départ à la retraite des baby-boomers, rapport entre actifs et retraités en constante diminution... Le nombre de personnes arrivant à l'âge de la retraite n'a non seulement jamais été aussi élevé, mais les prestations promises devront être versées sur une période bien plus longue que prévu. Le régime de la prévoyance vieillesse doit donc impérativement être adapté à l’évolution démographique et économique.
Dans un contexte de multiplication des crises, seule une réponse unie et déterminée permettra de relever les défis imposés par les bouleversements géopolitiques et technologiques. La Suisse peut rester confiante dans sa capacité à faire face, tant et aussi longtemps que l'esprit de notre pacte, de notre alliance perpétuelle, perdurera: "Un pour tous, Tous pour un".
Face à la hausse des importations, une obligation de transparence sur la provenance du pain est souhaitée depuis longtemps. Le consommateur doit pouvoir choisir en connaissance de cause. C'est chose faite grâce à la motion 20.3910 adoptée par le Parlement. Dès l'automne 2023, le lieu de production du pain devra être affiché de manière visible, dans tous les points de vente, hôtels et restaurants.
En cette journée de mobilisation féminine, il est important de rappeler la présence croissante des femmes au Parlement fédéral. Lors de l’introduction du suffrage féminin en 1971, elles n’étaient que 12 à Berne, désormais les femmes occupent 96 sièges.
Cosignataire de la motion 21.3143 "Le respect de règles de la langue française prime l'idéologie"
qui demande au Conseil fédéral de maintenir dans ses correspondances et dans tous les documents issus de son administration et des institutions dépendantes les règles et directives de la langue française sans y déroger en faveur d'une écriture dite " inclusive ". J’en débats avec ma collègue Elisabeth Baume-Schneider
Invitée de Simon Matthey-Doret et Pauline Vrolix pour deux heures de pur bonheur. Merci à eux!
Les Romands savent par expérience que les intérêts d'une minorité linguistique et culturelle sont déjà difficiles à défendre en Suisse. Cela concerne d'autant plus le marché international. Aujourd'hui déjà, la moitié des films romands sont des coproductions avec la France ou d'autres pays de l'Union européenne. Il est donc important que le cinéma suisse soit soumis à des règles similaires à celles de l'Union européenne.
Résultats des votations, loi sur le cinéma dite loi Netflix, la modification de la loi sur la transplantation d’organes, et le règlement européen sur les polices aux frontières, Frontex...
Débat avec Nicolas Walder sur les actions des activistes du climat.
La loi sur le cinéma permettrait à la Suisse d'assurer une égalité de traitement avec les autres diffuseurs de films, les TV, mais également d'avoir des collaborations plus élaborées et pérennes avec les pays qui nous entourent. Elle doit également permettre, à la Suisse, de revenir dans les programmes cadres européens.
La modification de la loi sur le cinéma vise à introduire une égalité de traitement pour tous les fournisseurs de films, y compris les plateformes en ligne qui constituent désormais un moyen de diffusion privilégié. Seront soumis à investir 4% de leurs recettes brutes dans la production en Suisse (art. 24b, al. 1, LCin) et réserver 30% de leur temps d’émission à des œuvres suisses ou européennes (art. 24a, al. 1, LCin) les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à CHF 2 mio/an avec l’offre cinématographique ou qui proposent plus de 12 films/an. Si l’obligation s’avère disproportionnée eu égard à la nature des films proposés, l’exemption s’applique également...
Le PLR Genève soutient la loi sur le cinéma, contrairement au PLR Suisse, qui s'oppose. Mon analyse sur le sujet.
La loi sur le cinéma est intimement liée à notre politique européenne. Un rejet aura pour effet d’entraver l’exportation de films suisses en Europe, mais surtout de saper tout effort visant un retour de la Suisse dans le programme MEDIA d’Europe Créative.
Les plateformes de streaming n’ont aucun devoir aujourd’hui, elles devront simplement se soumettre aux mêmes règles que les diffuseurs TV.
La Suisse, avec l'Allemagne, reste l'un des deux seuls pays d'Europe à ne pas autoriser le don d'ovules sur son territoire. J’ai donc proposé à la commission de la science de l’éducation et de la culture de déposer une motion qui demande au Conseil fédéral de créer la base légale et de définir les conditions-cadres qui permettront le don d’ovules, pour les couples mariés, en raison d’une infertilité constatée chez la femme, afin d’atteindre un objectif limité, qui est de corriger cette inégalité de traitement.
La pandémie Covid-19 subie pendant deux ans a montré les faiblesses d'un approvisionnement trop dépendant du commerce international. Aujourd'hui, la crise en Ukraine révèle à nouveau les risques d'une telle dépendance. Des pénuries pourront s'accentuer et toucher en particulier l'énergie et les intrants (engrais notamment) mais également être la conséquence d'une diminution de la production de céréales dans les pays traditionnellement gros producteurs. Dans ce contexte, j'ai interpellé le Conseil fédéral sur sa stratégie.
Le Parlement confirme la nécessité d'un moratoire différencié. Une évolution bienvenue pour l'agriculture suisse et la biodiversité. Il est nécessaire d'assurer rapidement la disponibilité de plantes adaptées aux impératifs climatiques et environnementaux.
Le droit de timbre d'émission est un impôt inéquitable et contre-productif. Il punit les entreprises déjà fragilisées par la crise et qui doivent augmenter leurs fonds propres.
L’initiative populaire demande l’interdiction de toute expérimentation animale et humaine. Les méthodes alternatives progressent, mais les modèles animaux restent nécessaires pour assurer la sécurité des médicaments.
Une interdiction drastique des expérimentations animales et de tous les produits qui y aurait recourus directement ou indirectement priverait la population suisse et l’économie de médicaments et de produits de soins indispensables. Les nouveaux médicaments ne pourront être ni développés, ni importés en Suisse dès lors qu’ils ont nécessité le recours à de l’expérimentation animale. Ce serait le cas pour les vaccins contre le Covid-19 par exemple. De plus, la place scientifique suisse perdrait son rattachement à la recherche internationale car elle ne pourrait plus participer aux programmes de recherche concernés par de l’expérimentation animale.
Les médias jouent un rôle central pour notre démocratie. En informant la population, ils favorisent les débats nécessaires à la formation de l’opinion. Ces dernières années, la diminution des recettes publicitaires et la transition vers un paysage de l’information plus ouvert (multiplication de nouveaux acteurs, avènement du numérique et des réseaux sociaux…) menacent leur pérennité. Pour lutter contre cette érosion et maintenir une offre diversifiée de qualité dans toutes les régions, le Conseil fédéral a adopté un train de mesures pour renforcer les soutiens en vigueur mais aussi les élargir. La position du groupe PLR aux Chambres fédérales, dans les grandes lignes, est restée inchangée au cours des débats. Oui aux mesures indirectes mais non à une intervention directe qui mettrait à mal l’indépendance des médias. Nos efforts auront été vains, le paquet a été adopté par le Parlement en juin dernier sans avoir pu être corrigé sur les éléments contestés.
Le chemin sinueux de mes premières années professionnelles a forgé mon caractère. Il m'a toujours stimulé, encouragé à aller plus loin. Aujourd'hui encore, la force des rencontres et le goût d’entreprendre restent mes meilleurs alliés. Par idéal de liberté, mais aussi par la conviction que chacun doit pouvoir baliser son propre chemin, par la force de son travail et de sa volonté. Merci à Albertine Bourget pour son interview.
La Suisse doit-elle en faire davantage pour préserver la biodiversité? C'est ce que propose l'initiative biodiversité, soumise au vote le 22 septembre. Le texte demande à la Confédération et aux cantons de créer des surfaces protégées supplémentaires, d'allouer plus de moyens à la préservation de la biodiversité et de mieux protéger les surfaces inventoriées. Soutenu par les milieux de protection de la nature et la gauche du spectre politique, il est combattu par le Parlement et les milieux bourgeois.
©2019 Simone de Montmollin