le goût d'entreprendre
nouvelles politiques
A la naissance d’un enfant, les femmes réduisent souvent leur taux d’occupation ou renoncent temporairement d'exercer une activité professionnelle. Il faut donc stopper la perte d’une main-d’œuvre féminine qualifiée en facilitant le retour au travail après le congé maternité. En accordant une aide directe aux familles pour l’accueil extra-familial, cela permettra aux deux parents de continuer à travailler sans se ruiner.
La période de fêtes est synonyme de partage, de communion, de trêve et de moments exceptionnels où nous avons envie de partager des mets exceptionnels, dont du foie gras. Ce met traditionnel fait débat depuis de nombreuses années. Faut-il interdire son importation ? J’en débats avec Céline Weber...
La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national a accepté la mise en consultation d’un nouveau projet de loi pour l’accueil extra-familial. Il prévoit entre autres d’aider financièrement les parents dans leur frais de garde. Un projet que je soutiens dans le fond.
Des avancées importantes pour la population, l’agriculture et l’économie !
Lors de cette session d'hiver 2022, hormis l'élection de deux nouveaux membres du Conseil fédéral, de nombreux objets ont été traités par les Chambres. En voici une sélection...
Depuis l’élection de Mme Baume-Schneider au Conseil fédéral, la presse se fait l’écho d’un soi-disant «coup de théâtre fomenté par la droite», oubliant un peu vite les fondamentaux d’une élection au Conseil fédéral. Petit retour en arrière...
La régularisation préventive du loup était au programme de cette session parlementaire. Depuis, deux ans, plus de 800 bêtes sont tuées par le loup, une situation problématique pour les agriculteurs qui retrouvent leurs bêtes mortes ou demi-mortes. Avec une hausse exponentielle de la population de loups, il faut se donner, maintenant, les moyens de gérer, cela.
Au micro de Jérémy Seydoux pour parler des élections de 2023.
Invitée à Forum pour débattre sur la notion de consentement avec Vincent Maître, c'était l'occasion de rappeler que chacun doit s'assurer de l'accord de son/sa partenaire, plutôt que de se contenter d'interpréter sa volonté. Seul, un oui, c'est oui !
Une visite officielle au Sénat français à l’initiative de notre Président du Conseil des États M. Thomas Hefti et avec le CE Charles Juillard, a été l’occasion de contacts bilatéraux privilégiés avec le Président du Sénat M. Gérard Larcher et sa délégation ainsi qu’avec les membres du Groupe d’amitié France-Suisse présidé par le Sénateur M. Bonne.
Présidente de l'Union Suisse des Œnologues, depuis 2019, j’ai eu la chance de m’exprimer dans le reportage « Vins suisses : le prix des médailles ».
Passage : 6 min -7 min
Lors de la session d'automne, le Conseil des Etats a approuvé l'intervention 21.4341Mo. CSEC-N Réaliser le désir d'enfant. Légaliser le don d'ovules pour les couples mariés. Ce texte, que j'avais soumis en tant que motion de commission, a permis de convaincre une majorité du Parlement. C'est une évolution attendue, un pas historique vers plus d'égalité !
Les femmes ne doivent pas être les parents pauvres de la transition numérique. Leur rôle sera déterminant dans ce secteur qui conditionne toujours plus notre quotidien.
Une campagne de votations difficile
La session d’automne s’achève, marquée par une campagne de votations difficile. Au cours des dernières semaines les débats ont été intenses. Le peuple a tranché: en faveur de la réforme AVS 21, contre les injonctions faites aux éleveurs mais également opposé à la suppression d’un impôt.
Après 25 ans de blocage, le peuple a accepté la réforme de l’AVS. Mon commentaire dans le 19h45.
Cette initiative vise à nouveau la paysannerie suisse. Elle n'apporte pas de solutions nouvelles pour le bien-être animal. En rendant l'élevage encore plus contraignant, les initiants espèrent faire diminuer la production et donc la consommation de viande.
Lors de la session d’automne, le Conseil national s’est prononcé sur le projet de loi sur la protection des mineurs dans les secteurs du film et du jeu vidéo. Le projet du Conseil fédéral ne contenait pas l’interdiction des microtransactions, en intégrant les microtransactions dans la loi, il faudrait s’attendre à ce qu’elle soit obsolète au moment de sa mise en œuvre, puisque d’autres fonctionnalités verraient le jour, raison pour laquelle, je n’ai pas soutenu la version du Conseil national, mais la version du Conseil des Etats.
Swiss skills 2022 à Berne. Des milliers de jeunes, dont plus de 4000 élèves du canton de Genève ont pu découvrir les 85 métiers prenant part à ce championnat, fleuron de notre formation professionnelle helvétique. De quoi générer des vocations et assurer la relève. Ici avec la délégation des métiers du bois.
Une première étape a été franchie ! Ce 8 septembre, nous avons pu remettre avec succès l'initiative sur l'imposition individuelle à la Chancellerie d'État, munie de 112'679 signatures valables. Un vrai succès pour toutes les femmes qui se sont mobilisées. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué !
Une réforme structurelle de l'AVS est nécessaire au regard de l'évolution démographique très déséquilibrée. Tous les pays européens connaissent ce phénomène. Il est de notre devoir de répondre à ce défi. Parce que l'avenir n'est pas la continuation du présent, cette réforme pose les bases d'une stabilisation à moyen terme mais également, apporte plus de flexibilité pour combiner travail et retraite.
La pénurie d’énergie est une conjonction d’événements, face à cette situation exceptionnelle, les économies d’énergie sont nécessaires. Chacun doit pouvoir prendre des mesures à titre personnel dans sa manière de consommer au quotidien. En diminuant d’un degré le chauffage, nous arrivons à économiser 5% du besoin énergétique. Il n’y a donc pas besoin d’une injonction du Conseil fédéral, pour que la population adopte les bonnes pratiques.
En 1948, 6,4 personnes cotisaient pour un rentier. Aujourd’hui, elles sont 3,2. En 2050, elles seront deux. Et d’ici à 2030, nous n’aurons plus les moyens de verser les rentes si nous ne réformons pas l’AVS.
L'initiative sur l'élevage intensif ambitionne de mettre fin à l'élevage dit « intensif » et à inscrire dans la Constitution fédérale la notion de dignité animale dans le domaine de la garde d'animaux de rentes. Pour ce faire, elle prévoit d’imposer les exigences du Cahier des charges 2018 de Bio Suisse et demande que la Confédération édicte des dispositions pour appliquer ce nouvel article constitutionnel aux importations d'animaux et de produits d'origine animale à des fins alimentaires. Tant le Conseil fédéral que le Parlement la rejette. En Suisse, l’élevage dit « intensif » est déjà interdit et les paysans-éleveurs sont soucieux du bien-être de leurs bêtes.
Le premier pilier fait face à des difficultés chroniques.
En cause, l’évolution démographique et la non-adaptation du modèle depuis 25 ans. Les paramètres démographiques et sociaux se sont passablement détériorés depuis la dernière révision : départ à la retraite des baby-boomers, rapport entre actifs et retraités en constante diminution... Le nombre de personnes arrivant à l'âge de la retraite n'a non seulement jamais été aussi élevé, mais les prestations promises devront être versées sur une période bien plus longue que prévu. Le régime de la prévoyance vieillesse doit donc impérativement être adapté à l’évolution démographique et économique.
Dans un contexte de multiplication des crises, seule une réponse unie et déterminée permettra de relever les défis imposés par les bouleversements géopolitiques et technologiques. La Suisse peut rester confiante dans sa capacité à faire face, tant et aussi longtemps que l'esprit de notre pacte, de notre alliance perpétuelle, perdurera: "Un pour tous, Tous pour un".
Face à la hausse des importations, une obligation de transparence sur la provenance du pain est souhaitée depuis longtemps. Le consommateur doit pouvoir choisir en connaissance de cause. C'est chose faite grâce à la motion 20.3910 adoptée par le Parlement. Dès l'automne 2023, le lieu de production du pain devra être affiché de manière visible, dans tous les points de vente, hôtels et restaurants.
En cette journée de mobilisation féminine, il est important de rappeler la présence croissante des femmes au Parlement fédéral. Lors de l’introduction du suffrage féminin en 1971, elles n’étaient que 12 à Berne, désormais les femmes occupent 96 sièges.
Cosignataire de la motion 21.3143 "Le respect de règles de la langue française prime l'idéologie"
qui demande au Conseil fédéral de maintenir dans ses correspondances et dans tous les documents issus de son administration et des institutions dépendantes les règles et directives de la langue française sans y déroger en faveur d'une écriture dite " inclusive ". J’en débats avec ma collègue Elisabeth Baume-Schneider
Invitée de Simon Matthey-Doret et Pauline Vrolix pour deux heures de pur bonheur. Merci à eux!
Les Romands savent par expérience que les intérêts d'une minorité linguistique et culturelle sont déjà difficiles à défendre en Suisse. Cela concerne d'autant plus le marché international. Aujourd'hui déjà, la moitié des films romands sont des coproductions avec la France ou d'autres pays de l'Union européenne. Il est donc important que le cinéma suisse soit soumis à des règles similaires à celles de l'Union européenne.
Résultats des votations, loi sur le cinéma dite loi Netflix, la modification de la loi sur la transplantation d’organes, et le règlement européen sur les polices aux frontières, Frontex...
Débat avec Nicolas Walder sur les actions des activistes du climat.
La loi sur le cinéma permettrait à la Suisse d'assurer une égalité de traitement avec les autres diffuseurs de films, les TV, mais également d'avoir des collaborations plus élaborées et pérennes avec les pays qui nous entourent. Elle doit également permettre, à la Suisse, de revenir dans les programmes cadres européens.
La modification de la loi sur le cinéma vise à introduire une égalité de traitement pour tous les fournisseurs de films, y compris les plateformes en ligne qui constituent désormais un moyen de diffusion privilégié. Seront soumis à investir 4% de leurs recettes brutes dans la production en Suisse (art. 24b, al. 1, LCin) et réserver 30% de leur temps d’émission à des œuvres suisses ou européennes (art. 24a, al. 1, LCin) les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à CHF 2 mio/an avec l’offre cinématographique ou qui proposent plus de 12 films/an. Si l’obligation s’avère disproportionnée eu égard à la nature des films proposés, l’exemption s’applique également...
Le PLR Genève soutient la loi sur le cinéma, contrairement au PLR Suisse, qui s'oppose. Mon analyse sur le sujet.
La loi sur le cinéma est intimement liée à notre politique européenne. Un rejet aura pour effet d’entraver l’exportation de films suisses en Europe, mais surtout de saper tout effort visant un retour de la Suisse dans le programme MEDIA d’Europe Créative.
Les plateformes de streaming n’ont aucun devoir aujourd’hui, elles devront simplement se soumettre aux mêmes règles que les diffuseurs TV.
La Suisse, avec l'Allemagne, reste l'un des deux seuls pays d'Europe à ne pas autoriser le don d'ovules sur son territoire. J’ai donc proposé à la commission de la science de l’éducation et de la culture de déposer une motion qui demande au Conseil fédéral de créer la base légale et de définir les conditions-cadres qui permettront le don d’ovules, pour les couples mariés, en raison d’une infertilité constatée chez la femme, afin d’atteindre un objectif limité, qui est de corriger cette inégalité de traitement.
La pandémie Covid-19 subie pendant deux ans a montré les faiblesses d'un approvisionnement trop dépendant du commerce international. Aujourd'hui, la crise en Ukraine révèle à nouveau les risques d'une telle dépendance. Des pénuries pourront s'accentuer et toucher en particulier l'énergie et les intrants (engrais notamment) mais également être la conséquence d'une diminution de la production de céréales dans les pays traditionnellement gros producteurs. Dans ce contexte, j'ai interpellé le Conseil fédéral sur sa stratégie.
Le Parlement confirme la nécessité d'un moratoire différencié. Une évolution bienvenue pour l'agriculture suisse et la biodiversité. Il est nécessaire d'assurer rapidement la disponibilité de plantes adaptées aux impératifs climatiques et environnementaux.
Le droit de timbre d'émission est un impôt inéquitable et contre-productif. Il punit les entreprises déjà fragilisées par la crise et qui doivent augmenter leurs fonds propres.
L’initiative populaire demande l’interdiction de toute expérimentation animale et humaine. Les méthodes alternatives progressent, mais les modèles animaux restent nécessaires pour assurer la sécurité des médicaments.
Une interdiction drastique des expérimentations animales et de tous les produits qui y aurait recourus directement ou indirectement priverait la population suisse et l’économie de médicaments et de produits de soins indispensables. Les nouveaux médicaments ne pourront être ni développés, ni importés en Suisse dès lors qu’ils ont nécessité le recours à de l’expérimentation animale. Ce serait le cas pour les vaccins contre le Covid-19 par exemple. De plus, la place scientifique suisse perdrait son rattachement à la recherche internationale car elle ne pourrait plus participer aux programmes de recherche concernés par de l’expérimentation animale.
Les médias jouent un rôle central pour notre démocratie. En informant la population, ils favorisent les débats nécessaires à la formation de l’opinion. Ces dernières années, la diminution des recettes publicitaires et la transition vers un paysage de l’information plus ouvert (multiplication de nouveaux acteurs, avènement du numérique et des réseaux sociaux…) menacent leur pérennité. Pour lutter contre cette érosion et maintenir une offre diversifiée de qualité dans toutes les régions, le Conseil fédéral a adopté un train de mesures pour renforcer les soutiens en vigueur mais aussi les élargir. La position du groupe PLR aux Chambres fédérales, dans les grandes lignes, est restée inchangée au cours des débats. Oui aux mesures indirectes mais non à une intervention directe qui mettrait à mal l’indépendance des médias. Nos efforts auront été vains, le paquet a été adopté par le Parlement en juin dernier sans avoir pu être corrigé sur les éléments contestés.
Le chemin sinueux de mes premières années professionnelles a forgé mon caractère. Il m'a toujours stimulé, encouragé à aller plus loin. Aujourd'hui encore, la force des rencontres et le goût d’entreprendre restent mes meilleurs alliés. Par idéal de liberté, mais aussi par la conviction que chacun doit pouvoir baliser son propre chemin, par la force de son travail et de sa volonté. Merci à Albertine Bourget pour son interview.
Le résultat des votations: Loi Covid-19, initiative sur les soins infirmiers, désignation des juges...
Un congé paternité de 2 semaines est désormais entré en vigueur. Différents cantons souhaitent pouvoir être plus généreux ou introduire un autre modèle, comme le congé parental. Le Parlement doit-il légiférer à nouveau ? Mon débat sur Forum RTS.
Parler de ma profession d'Oenologue, de ses défis, de ses multiples facettes, reste une passion pour laquelle j'éprouve toujours le même plaisir !
Le succès de la série Squid Game auprès des jeunes enfants, à qui elle n'est pourtant pas destinée, inquiète. L'influence négative que ce jeux ultra-violent peut avoir alarme les enseignants. La loi peut-elle contrer ce phénomène ? Mon débat dans Forum.
Heureuse que ma Motion 21.3374 déposée en mars de cette année ait été adoptée. Le Conseil fédéral pourra sans attendre mettre en oeuvre la réforme attendue concernant la couverture sociale des conjointes et conjoints travaillant dans les exploitations agricoles. En effet, leur couverture en cas de maladie, d'accident ou d'invalidité est actuellement souvent suffisante. La solution proposée constitue une première étape importante pour améliorer la situation.
Cette facilitation vise à améliorer le soutien aux jeunes entreprises innovantes, qui pourront plus facilement satisfaire aux critères de financement. La décision finale reviendra de toute manière à Innosuisse, qui devra statuer sur la hauteur de cette participation. Il s'agit ici d'une possibilité et pas d'une obligation.
L'avancement des connaissances, des techniques, et les limites désormais très fines qui existent entre ce qui relève des OGM et de ce qui n'en relève pas imposent une autre approche. Ce moratoire s'appliquera en effet aux plantes issues des techniques génétiques classiques comme aux nouvelles techniques de sélection végétale, telles que l'édition génomique, et ne permet pas de tenir compte de ces évolutions. Les nouvelles techniques de génie génétique peuvent pourtant offrir des réponses reconnues aux enjeux environnementaux, climatiques, ainsi que ceux liés à la biodiversité
Les nouvelles techniques génétiques apportent des réponses dans de nombreux domaines. En matière de cultures végétales en revanche, le moratoire OGM empêche toute avancée. Plutôt qu’une politique d’interdiction indifférenciée, les possibilités que la science et l’innovation apportent, grâce aux nouvelles techniques génomiques, doivent pouvoir être mise en application.
"Cette initiative ne manquera pas de dresser les différentes catégories de contribuables les unes contre les autres. Elle tend à diviser plutôt qu’à assurer la cohésion."
Célébrer notre alliance perpétuelle est plus qu'un symbole, il est cette référence indispensable qui doit conduire nos actions tout au long de l'année. Les autorités de Genthod-Bellevue avaient tout mis en oeuvre pour assurer la tenue de notre Fête nationale. Merci à elles de m'avoir invitée à prononcer une allocution et à partager un moment de convivialité grâce à une organisation parfaite, malgré des conditions sanitaires et météo difficiles.
Alors que la Suisse et l’UE tentent de surmonter leur impasse institutionnelle, il faut tout faire pour que la Suisse conserve son statut de membre pleinement associé au prochain programme européen Horizon. La science ne doit pas être l'otage de ces discussions.
Réunis en Assemblée les délégués du PLR ont pris position sur la votation fédérale du 26 septembre prochain.
A l'unanimité les délégués refusent l'initiative populaire « Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital ».
Les délégués acceptent le « Mariage pour tous ».
Les deux initiatives phytos extrêmes sont massivement rejetées par le peuple et les cantons.
Le saviez-vous? C’était dans les années 1990. Une génération. L’agriculture suisse entamait son grand virage en changeant de paradigme: intégrer plutôt qu’intensifier...
La migration vers les zones urbaines est motivée par différents facteurs parmi lesquels l’accroissement de la population, l’augmentation de la mobilité, les besoins de formation et de culture ou le développement des infrastructures. Si l’on peut déplorer la diminution continue du nombre d’exploitations, la stabilité du taux d’auto-approvisionnement démontre que tant les surfaces que la fertilité des sols en Suisse reste bonne. L'interdiction des pesticides provoquera en revanche une diminution de la production indigène et une potentielle baisse des métiers agricoles.
Les contrôles des filières d’importation de produits labellisés comme le bio, ou les produits équitables relèvent du droit privé et sont indépendants. Contrôler qu’à aucun moment de son élaboration, une denrée alimentaire n’a été en contact avec un produit de synthèse est irréaliste. Cela revient à interdire la commercialisation de denrées alimentaires non labellisées. Ces dernières seront pourtant toujours disponibles dans les pays voisins ; un véritable encouragement au tourisme d’achat, qui lui n’est pas touché par l’initiative.
Les standards suisses en vigueur pour la production agricole, conventionnelle comme bio, assurent des produits sains à des prix pour toutes les bourses. L’initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse, engendra une diminution de la production indigène (quantité et qualité), engendrant une hausse des prix des denrées alimentaires suisses. Manger sainement des produits indigènes ne doit pas être le privilège d’une catégorie aisée de la population.
L’initiative « Eau propre » interdit l’achat de fourrage et de pesticides. Les initiants espèrent ainsi imposer une diminution de l’élevage en Suisse au profit de la production végétale…Mais cette interdiction n’aura aucune incidence sur la demande. La population trouvera toujours de la viande sur les étals, mais importée…
Les quantités maximales de Cuivre autorisées en agriculture conventionnelle, PER ou BIO sont identiques. Le Cuivre est utilisé depuis 150 ans pour lutter contre les maladies fongiques. Toxique pour le sol et les organismes vivants, la recherche tente de trouver des alternatives depuis des décennies. Les substances élaborées pour lutter contre les pathogènes sans nuire aux auxiliaires ou aux abeilles existent. Il s’agit de produit de synthèse. Des alternatives au Cuivre efficaces et autorisées en bio n’ont toujours pas été trouvées. Une quantité plus élevée de Cuivre peut donc être nécessaire en agriculture biologique.
La synthèse ne se rapporte pas qu’aux produits synthétiques inventés par l’homme. Les produits existant dans la nature doivent aussi être synthétisés par les laboratoires de l’agrochimie pour être utilisés en agriculture. Les produits de synthèse englobent donc toutes les substances synthétisées, biologiques et artificielles. L’initiative veut donner une définition politique du « produit de synthèse » qui n’existe nulle part dans le droit et encore moins dans le domaine scientifique.
La Loi « réduire les risques de l’utilisation de pesticides » votée par le Parlement le 19 mars 2021, répond aux enjeux des 2 initiatives. Elle se veut la plus stricte d’Europe en matière d’utilisation des pesticides. La loi se fonde sur la gestion de risque en d’autres termes sur la dangerosité et la toxicité des produits pour l’homme et pour l’environnement. En se concentrant sur la gestion des risques plus que sur l’interdiction généralisée des produits phytos, nous valorisons donc une agriculture saine et durable.
La Suisse utilise des pesticides depuis de nombreuses années, pourtant aucune diminution de fertilité des sols, ni de diminution de rendement, n'a été constatée. L'agriculture biologique montre en revanche une perte de production moyenne de 20%, pouvant aller jusuqu'40% voire 60% pour les cultures comme le colza, la betterave ou les pommes de terre. La fertilité des sols dépend de nombreux facteurs et de la cohérence des mesures prises.
Le déclin des insectes fait l'objet de nombreuses études. L'urbanisation et la pollution lumineuse figurent parmi les facteurs prépondérants. Les agriculteurs s'engagent eux aussi sur de nombreux projets pour protéger la biodiversité. Accepter les 2 initiatives stopperaient cet élan.
L'impact des pesticides sur notre santé est pris au sérieux par les autorités compétentes. Les limites, les exigences et les contrôles sont strictes dans notre pays. L'eau et les produits agricoles suisses sont sains, ils peuvent être consommés sans risque. Cancers, maladies neurologiques, diminution de la fertilité ou QI... ont des causes multifactorielles. L'agriculture n'est pas responsable de tous les maux...
Mon édito dans le Journal Objectif du mois d'avril 2021 rappelle que le débat démocratique, comme le débat scientifique, se fonde sur l'usage de la raison et non sur celui de l'émotion, qu'il suppose une capacité d'abstraction, d'universalisme et que si tous les concepts ne se valent pas, si une vérité existe, personne ne la détient totalement. Le vrai scientifique, comme le vrai démocrate, a l'humilité de le reconnaître.
Actuellement, les collaborateurs familiaux ne sont pas assujettis à la même couverture sociale que la main-d'oeuvre extérieure. En mars, je déposais une deuxième motion demandant au Conseil fédéral de modifier sans délais la loi sur l'agriculture pour améliorer la couverture sociale des conjoints familiaux travaillant dans l'entreprise agricole.
Je suis ravie que le Conseil fédéral donne une réponse positive à ce jour.
"Il y a la temporalité qu'il faut pouvoir introduire et il y a aussi les moyens pour obtenir des résultats que l'on souhaite tous. Ces deux initiatives, ne nous permettrons pas plus rapidement ou plus efficacement d'atteindre les objectifs. Comparativement au projet du Parlement, et par rapport aux mesures en cours. "
"C'est surtout sur la méthode plutôt que sur l'objectif visé par ces deux initiatives que nous nous opposons... " Débat avec Isabelle Pasquier
Ces initiatives ne donnent pas de réponses à la problématique de la protection des plantes et de l'environnement. Pour leurs interdictions, elles sont une obligation de moyens, pas de résultats.
"Le contrôle biologique des cultures nécessite des pesticides y compris des pesticides de synthèse..."
"Les initiant jettent l'opprobre sur une profession entière."
Lors de la conférence pour le lancement de campagnes "2 X NON aux initiatives agricoles extrêmes ", j'expliquais pourquoi ces deux initiatives sont dangereuses pour la biodiversité et l'agriculture suisse.
(passage 18 min - 26 min)
"Il y a beaucoup de craintes face à la numérisation de manière générale, à juste titre."
Ma réaction sur les résultats de la votation de l'accord de libre-échange avec l'Indonésie.
"La question n'est pas de savoir si c'est le modèle zurichois, bâlois, genevois qui doit faire office de référence. C'est le model qui peut être mis en oeuvre le plus rapidement possible."
Lors de la dernière session parlementaire, je demandais une adaptation de la franchise quantitative et/ou des droits de douane afin de mieux tenir compte des intérêts de l'économie vitivinicole suisse.
Découvrez mon opinion sur la loi fédérale sur les services d'identification électronique.
"Nous avons un accord qui prend en considération au départ les intérêts de la production locale tout en ayant une ouverture économique nécessaire en tenant compte du principe de durabilité."
http://letemps.pressreader.com/
En ce jour d'anniversaire des 50 ans du droit de vote des femmes, les enjeux contemporains méritent toute notre attention. Mon opinion dans Le Temps du 2 février...
Pour la première fois depuis 1972, le peuple se prononcera sur un accord de partenariat économique de large porté. Pour la première fois aussi, des exigences contraignantes en matière de durabilité figurent dans un traité commercial signé par la Suisse...
"C'est le premier accord qui prend en considération les trois piliers du développement durable et qui introduit dans les conditions d'octroi de tarifs préférentiels des impératifs environnementaux." Débat avec Nicolas Walder
"Cette initiative jette la suspicion sur des milliers de PME en Suisse. Des PME qui n'ont rien à se reprocher..."
Une nouvelle initiative portée par le GSSA et les Jeunes verts, sera soumise au peuple le 29 novembre. Le GSSA veut abolir l'armée, cette fois il s'attaque au financement des équipements militaires.
En l'absence de structures adaptées, des femmes sont contraintes d'arrêter temporairement de travailler ou de réduire leur temps de travail.
En quoi l'achat de nouveaux avions de combat sera-t-il bénéfique pour Genève? Découvrez ma réponse dans la lettre du jour.
L' achat de nouveaux avions de combat a-t-il un intérêt pour la Suisse et pour Genève ?
Le 27 septembre prochain sera un dimanche de votation particulièrement chargé. Parmi les objets soumis à notre sagacité de Confédérés, le vote du principe de renouvellement de notre flotte aérienne militaire, bientôt obsolète...
Un cadre magnifique, perché à 2900 m, l'Almagellerhütte est l'endroit idéal pour célébrer quelques unes de nos valeurs fondatrices. Il est "Un art de gravir les montagnes" comme il est "Un art de cultiver notre cohésion nationale" qui unit et protège.
https://www.lematin.ch/story/pas-d-aide-la-confederation-pour-les-creches-publiques
Avec mes collègues romands, nous demandions au Conseil fédéral de revoir la copie, concernant les indemnités destinées aux crèches. Ces aides ne prennent pas en compte la situations de la Suisse romandes.
Le PLR veut des réponses durables, qui devront préserver à la fois, notre capacité d'investissement et le maintien de finance saines.
Arriver vers l’âge de la retraite et retrouver un emploi peut s’avérer impossible pour certaines personnes. La rente-pont est une réponse nécessaire pour éviter que ces personnes se retrouvent dans une situation de précarité, par lequel ils devraient avoir recours à leur deuxième pilier ou par anticipation à leur rente AVS et donc être précarisé sur toute la période de l’AVS ultérieur.
https://www.ghi.ch/opinion/vers-une-nouvelle-normalite-post-confinement
Les mesures de déconfinement amorcés le 27 avril ouvrent les horizons d'un renouveau. Certains y voient une occasion de révolution, d'autres un simple retour aux affaires...
Ce débat ne concerne pas que les producteurs, mais toute la chaîne de valeur, du producteur au consommateur en passant par les distributions.
La protection de l'environnement est l'un des thèmes de cette campagne pour lequel je m'engage. Découvrez mon article à ce sujet...
"Il faut que la science s’implique davantage auprès du consommateur de vin..."
Célébrer le 1er août, c'est cultiver nos valeurs. Comme nos familles paysannes cultivent leur terre, avec amour, respect et loyauté. Avec cette conviction multiséculaire que, comme nos valeurs, la terre nourricière est un bien précieux mais fragile dont il faut prendre soin, comme l’on prendrait soin d‘un enfant.
Le scrutin du 24 septembre est sans appel: 88,33%de Genevois et 78,7% des Suisses ont souhaité que la sécurité alimentaire soit placée au rang constitutionnel.
"Priver la vie politique du talent des femmes est une erreur. Je ne crois pas pour autant qu'il existe un système miracle permettant de lutter contre la sous-féminisation des institutions."
"L'agriculture nous oblige à dépasser nos paresses ne serait-ce que pour une raison: elle est multiple"
Erik Orsenna
Nul doute, les questions environnementales et énergétiques figureront parmi les préoccupations majeures des générations à venir. Il est donc légitime que le projet de la nouvelle Constitution y consacre un attention particulière....
Débat entre Gaëlle Valterio et Simone de Montmollin
Le Temps
©2019 Simone de Montmollin